A partir de quel âge peut-on être atteint de la maladie d'Alzheimer ?

Le Dr Maï Panchal, Directrice scientifique de la Fondation Vaincre Alzheimer répond aujourd’hui à la question de Tanya D. posée sur les réseaux sociaux : à partir de quel âge peut-on être atteint de la maladie d’Alzheimer ?

En France, 18000 personnes de moins de 65 ans seraient atteintes de la maladie d’Alzheimer dont 5000 de moins de 60 ans. Ces personnes sont considérées comme étant des malades jeunes.

Les premiers cas de maladie d’Alzheimer jeunes auraient été détectés dès l’âge de 30 ans. Pour autant ces cas restent rares et sont essentiellement diagnostiqués chez des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer de forme familiale héréditaire.

Chez ces malades jeunes, le déclin cognitif est souvent plus rapide et un retentissement sur la vie sociale, professionnelle, familiale et financière se fait ressentir.

En février 2009, le Plan Alzheimer a permis la création d’un Centre National de Référence pour les Malades Alzheimer ou apparentés Jeunes (CNR-MAJ) dans le but de répondre aux problématiques soulevées par ces cas de maladies jeunes.

Replyseptembre 21, 2018 - 9:07 pm

Christelle Gaborieau

Bonsoir j’ai mon père âgé de 85 ans dignostiquer la maladie d’alzhaimer ya 3 ans.
J’aimerais savoir si c’est irreditaire une famille de 6 enfants mon frère de 60 ans un de 59 ans ma soeur
De 57 ans mon autre frère de 53 ans ma soeur de 50 ans et moi même de 49 ans en qui je me pose la question si j’ai la maladie en moi que dois-je faire
Merci

Replymai 18, 2019 - 4:31 pm

Meriem

Pourquoi dire que la forme familiale entraîne « obligatoirement » la maladie ? Et l’épigénétique dans tout ça ? N’y aurait-il pas un moyen de réprimer l’expression de ces gènes ?

Replyoctobre 26, 2019 - 12:06 am

Garcia

Bonjour,
Ma mère a été diagnostiqué il y’a environ 4 ans de la maladie d’ alzheimer à l’âge de 53 ans. Après une évolution très rapide de la maladie elle a intégré depuis un an un EHPAD en structure fermée. Elle ne parle plus, n’est plus capable de faire les actes de la vie quotidienne. En à peine 2 mois elle a fait 2 chutes impliquant une fracture du col du fémur pour la première puis dernièrement une fracture de l’humerus. Elle est aujourd’hui constamment mise sous contention (fauteuil et lit) et se dégrade encore plus rapidement.
Même si ma mère n’a jamais écrit ses directives anticipées je sais qu’elle n’aurai jamais voulu tout ça.
J’aimerais aujourd’hui avoir des renseignements sur le cadre légal et l’accompagnement au stade très avancé de cette maladie. Pouvons nous les faire rapatrier au domicile ? Et avoir des aides nous permettant la prise en charge optimale du patient ?
Comment peut on accompagner ces patients au mieux sans les murer dans le silence de ces unités ? Quelles sont les structures ou services respectant la fin de vie de ces personnes fragiles ?
Cordialement, Manon.

Replyfévrier 20, 2020 - 5:57 pm

Aidante

Bonjour,
Aidante d’un malade de 50 ans, diagnostiqué depuis peu mais sans doute malade depuis plusieurs années, avec une évolution rapide depuis 2 ans.

Ce qui serait intéressant, c’est d’avoir des histoires de vie d’autres malades. Cela donne de quelques repères. Ces repères qui nous manquent tant.
Dans le cas de jeunes malades, on a l’impression de patauger dans une grande incertitude. D’après tout ce que j’ai pu lire, je tire 2 éléments : 1/ le déclin est plus rapide, 2/ la durée de vie est plus longue, ce qui me ferait conclure que les malades vivent plus longtemps au stade sévère… le plus difficile à gérer. Mais je n’ai pas trouvé d’études vraiment étayées sur le sujet.

Un malade jeune, cela est souvent synonyme : – d’un conjoint en activité (et donc pas disponible, qui doit continuer à travailler pour assurer le revenu de la famille), – d’enfants encore jeunes (avec des études à payer, mais aussi, sur lesquels on ne peut compter comme aidants). Beaucoup de choses à anticiper donc pour protéger et le malade (notamment faire en sorte qu’il soit bien accompagnée pendant la période sévère, peut être qu’elle puisse être écourtée s’il le souhaite) et sa famille.
Comment faire sans la moindre idée de l’évolution de la maladie ? Existe-t’il des études, des points de repères ?
Merci