Les bienfaits de l’activité physique sur le cerveau
En plus des progrès majeurs observés dans la recherche sur le diagnostic et les traitements de la maladie d’Alzheimer, des avancées notables ont émergé concernant la prévention. L’une des pistes les plus prometteuses est notamment l’impact de l’activité physique sur le déclin cognitif.
En effet, il a été montré que l’exercice favorise la formation de nouveaux neurones et améliore le débit sanguin cérébral. Des études ont aussi évalué son effet sur les lésions de la maladie d’Alzheimer, notamment l’accumulation de protéines anormales comme la protéine tau et Abeta. L’activité physique pourrait également réduire ces dépôts et agir sur l’inflammation cérébrale.
Maladie d’Alzheimer : l’activité physique et l’accumulation de la protéine phospho-tau
En 2025, une étude française a analysé l’impact de l’activité physique sur la protéine phospho-tau (forme toxique de la protéine tau modifiée), pour rappel, cette protéine est impliquée dans la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’un biomarqueur clé de la maladie d’Alzheimer. Grâce aux avancées diagnostiques, il est possible de détecter ces marqueurs dans le sang, facilitant ainsi les études.
Au cours de cette étude, des participants pratiquant régulièrement une activité physique ont été suivis pendant trois ans. Les résultats ont montré que l’exercice modéré ou intense réduisait l’accumulation de phospho-tau dans le sang. Toutefois, chez les participants ayant initialement des niveaux élevés de cette protéine, les bénéfices étaient limités.
Une des hypothèses avancées est que l’activité physique favorise l’autophagie. C’est un processus de nettoyage cellulaire essentiel, qui pourrait être défaillant dans le cerveau des malades d’Alzheimer. Cependant, cette théorie reste à confirmer par des études complémentaires.
Des résultats encourageants qui nécessitent d’être approfondis
Malgré ces résultats encourageants, certaines limites existent, comme l’auto-déclaration de l’activité physique par les participants, qui n’a donc pas été mesurée à l’aide d’outils précis. L’implication d’autres facteurs comme l’alimentation pourrait également influencer ces résultats. De nouvelles recherches sont ainsi nécessaires pour affiner ces conclusions.
Soutenir la recherche est primordial, car ces études sont longues et coûteuses. Elles permettent de mieux comprendre l’impact de l’activité physique sur la maladie d’Alzheimer et d’ouvrir la voie à de nouvelles stratégies de prévention.
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