Alzheimer : Nos 10 nouveaux projets de recherche soutenus en 2025
10 nouveaux projets de recherche financés par Vaincre Alzheimer
La Fondation Vaincre Alzheimer est heureuse de vous présenter ses 10 nouveaux projets de recherche financés en 2025 pour un montant de 1,05 million d’euros. C’est désormais 30 projets qui sont en cours de financement par la Fondation Vaincre Alzheimer et 101 chercheurs soutenus. En 2025, la Fondation Vaincre Alzheimer soutient notamment des nouveaux projets axés sur différents phénomènes biologiques qui contribuent à la progression de la maladie d’Alzheimer. L’arrivée des nouvelles immunothérapies ciblant spécifiquement l’une des protéines toxiques en cause dans le développement de la maladie, la protéine Abeta, encourage en effet la recherche à mieux comprendre l’ensemble des autres mécanismes à l’œuvre, notamment le rôle toxique de la protéine tau mais aussi le rôle du sommeil. D’autres travaux se concentrent également sur la caractérisation des autres maladies neurocognitives, telles que la maladie à corps de Lewy et la dégénérescence frontotemporale, afin d’approfondir les connaissances sur ces autres pathologies complexes. À long terme, ces nouveaux projets, additionnés aux 20 en cours de financement, devraient non seulement permettre de mieux comprendre et traiter la maladie d’Alzheimer, mais également d’améliorer son diagnostic, notamment, en facilitant la différentiation des maladies neurocognitives entres elles.
Dr. Mehdi Kabani
Laboratoire des Maladies Neurodégénératives – CEA MIRCen – Fontenay-aux-Roses
Caractérisation du mécanisme de propagation de protéines anormales dans la maladie d’Alzheimer et la maladie à corps de Lewy – Allocation Doctorale
Le Dr. Kabani et son équipe étudient les vésicules extracellulaires, des « petites bulles » libérées par les cellules, qui jouent un rôle clé dans la propagation de ces protéines anormales dans le cerveau.
Dr. Maud Gratuze
Institut de Neurophysiopathologie – Université Aix-Marseille – Marseille
Etude de la diversité du système immunitaire du cerveau dans la maladie d’Alzheimer – Allocation Doctorale
Le Dr. Gratuze étudie les microglies, les cellules immunitaires du cerveau. Ces cellules s’activent en présence des dépôts de protéines anormales, ce qui contribue à aggraver la maladie. Une protéine présente sur ces cellules, TREM2, pourrait également jouer un rôle dans cette aggravation.
Dr. Caroline Smet-Nocca
Université de Lille – Lille
Identification du rôle d’une modification de la protéine tau dans le développement de la maladie d’Alzheimer – Subvention Recherche
Le Dr Smet-Nocca s’intéresse à une modification chimique de tau appelée O-GlcNAcylation. Son projet vise à caractériser le rôle de cette modification de tau dans le développement de la maladie d’Alzheimer.
Dr. Frédéric Frottin
Institut de biologie intégrative de la cellule (I2BC), Gif-Sur-Yvette
Etude de l’accumulation de protéines toxiques dans les noyaux des cellules cérébrales : une nouvelle piste pour mieux comprendre la maladie d’Alzheimer – Subvention Recherche
L’équipe du Dr. Frottin va étudier les voies perturbées par les agrégats de protéines présents dans le noyau du cerveau. Ce projet permettra une meilleure compréhension de la pathologie au niveau cellulaire mais, également, l’élaboration de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Dr. Audrey Hay
Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – Lyon
Etude des liens entre sommeil et cerveau dans la maladie d’Alzheimer – Subvention Recherche
Le Dr Hay et son équipe cherchent à comprendre si la dégradation du sommeil dans la maladie d’Alzheimer est due à une perte progressive des connexions entre deux régions cérébrales : le thalamus – une région clé pour la régulation du sommeil – et le néocortex.
Dr. Esteban Munoz Musat
Hôpital Fernand Widal – Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CM2R) Paris Nord Ile-de-France – Paris
Utilisation de l’électroencéphalogramme pour diagnostiquer et différencier la maladie d’Alzheimer et la maladie à corps de Lewy – Subvention Jeunes Chercheurs
En utilisant l’intelligence artificielle, le Dr. Munoz Musat souhaite identifier les combinaisons de mesures permettant de mieux différencier la maladie d’Alzheimer et la maladie à Corps de Lewy et de mieux comprendre les changements cognitifs associés cette dernière.
Dr. Lionel Dahan
Université Toulouse III – Paul Sabatier – Toulouse
En collaboration avec le Dr. Lisa Genzel des Pays-Bas
Analyse de l’impact des activités épileptiques sur la mémoire durant le sommeil dans la maladie d’Alzheimer.
– Subvention transfrontalière France-Pays-Bas
Le Dr. Dahan, accompagné de sa collègue néerlandaise Dr. Genzel, souhaitent proposer de nouvelles méthodes pour améliorer la détection des activités épileptiques chez les malades d’Alzheimer, dans le but d’élaborer des traitements plus efficaces.
Dr. Isabelle Leber
Institut du Cerveau – Paris
En collaboration avec le Prof. John van Swieten des Pays-Bas
Étude du rôle du système immunitaire du cerveau dans la dégénérescence frontotemporale d’origine génétique – Subvention transfrontalière France-Pays-Bas
Le projet franco-néerlandais mené par le Dr Leber et le Professeur van Swieten vise à étudier une mutation génétique située sur le chromosome 9 dans différentes zones cérébrales des patients atteints de dégénérescence frontotemporale (DFT).
Chloé Blondel
Université de Lille – Lille
Identification d’une nouvelle cible thérapeutique en lien avec la résistance à l’insuline dans la maladie d’Alzheimer et les tauopathies – Subvention de Fin de thèse
Dans son projet de thèse, Chloé Blondel s’intéresse à un récepteur, le FXR, qui joue un rôle important dans la gestion du métabolisme du sucre et des graisses dans le corps, et qui pourrait également avoir un impact sur la résistance à l’insuline dans le cerveau.
Agathe Launay
Centre de Recherche Lille Neuroscience & Cognition – Lille
Étude du rôle d’un récepteur de la caféine dans la maladie d’Alzheimer – Subvention de Fin de thèse
Agathe Launay étudie les mécanismes cellulaires et moléculaires responsables d’une anomalie des récepteurs A2A pour mieux comprendre son lien avec la maladie d’Alzheimer. Elle cherche à démontrer l’intérêt de cibler les récepteurs A2A à l’aide de traitements pharmacologiques.