Comment nos muscles communiquent-ils avec notre cerveau ?
Nos muscles et notre cerveau ont une communication bi-directionnelle. Ils échangent notamment des informations ou des molécules alors même qu’ils sont physiquement distants. De ce fait, le cerveau contrôle les muscles, qui, une fois en activité, ont un effet sur le cerveau. Mais l’activité physique peut-elle avoir un effet sur la création de nouveaux neurones (neurogenèse) ?
En contractant nos muscles, ils libèrent des molécules que l’on appelle « myokines ». Ils peuvent également libérer de l’acide lactique ou lactate en cas d’exercice plus intense. Toutes ces molécules se retrouvent ensuite dans notre système sanguin et sont transportées directement dans notre cerveau.
Une fois arrivées dans le cerveau, ces molécules stimulent les cellules du cerveau afin de produire un type de protéines appelées neurotrophines. L’une d’elle s’appelle , BDNF, elle joue un rôle primordial dans le cerveau. Elle est en effet multifonctionnelle. Elle va notamment aider :
– à la communication entre les neurones,
– à la protection du neurone,
– et elle favorise la neurogenèse,
Qu’est-ce que la neurogenèse ?
La formation de nouveaux neurones, ça existe ! Les chercheurs ont de plus en plus d’indices leur permettant de confirmer cette hypothèse. On appelle ce phénomène la neurogénèse.
A priori, la neurogénèse ne se produit pas partout dans le cerveau mais on peut la retrouver dans l’hippocampe. L’hippocampe est une structure du cerveau qui joue un rôle dans la mémoire. Elle intervient notamment dans notre mémoire à court terme et notre mémoire spatiale.
Avoir des nouveaux neurones permettrait d’éviter une réduction du volume de l’hippocampe. Rappelons que cette réduction est visible avec l’âge et surtout chez les malades Alzheimer. Ainsi, l’activité physique met en action plusieurs molécules qui permettent de favoriser la neurogenèse. Ce phénomène pourrait, en partie, expliquer les bienfaits d’une activité sur le déclin cognitif.
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