Catherine Laborde se livre sur son diagnostic long et compliqué
Elle a été pendant plus de 25 ans notre présentatrice météo. Catherine Laborde a appris en 2014 qu’elle est atteinte de la maladie à Corps de Lewy. Aujourd’hui, elle partage avec vous son témoignage et se confie sur sa maladie et son parcours du combattant pour poser un diagnostic. S’apercevant d’un tremblement récurrent à la main, Catherine Laborde décide de consulter. On lui diagnostique d’abord une maladie de Parkinson due à son trouble moteur. En effet, la maladie à Corps de Lewy est souvent confondue avec les maladies d’Alzheimer et/ou de Parkinson. En effet, ces maladies neuro-évolutives ont de nombreux symptômes communs.“C’était l’inconnu, je ne connaissais pas cette maladie” nous confie-t-elle. Très méconnue, la maladie à Corps de Lewy est pourtant la seconde maladie neuro-évolutive la plus répandue en France, après la maladie d’Alzheimer. Avec plus de 250 000 personnes atteintes, on estime que 65% des malades ne seraient pas diagnostiqués. Il est donc urgent de faire connaître cette maladie au plus grand nombre, afin d’en faciliter le diagnostic.
Des symptômes difficiles à supporter au quotidien
La maladie à Corps de Lewy présente des symptômes communs avec la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Mais d’autres, lourds et difficiles, divergent : “Comment je le vis ? Mal ! Comme tous les malades.” affirme Catherine Laborde.
Parmi ces symptômes nous retrouvons les fluctuations. Cela se traduit par une instabilité psychique des personnes atteintes de la maladie à Corps de Lewy. Par exemple, une personne peut être en pleine conscience et et l’instant d’après, être somnolente et/ou confuse. Ces fluctuations sont très difficiles à gérer pour les malades et les aidants. Et même les moments de pleine conscience sont difficiles à supporter pour les personnes malades puisqu’ils se rendent compte de leur état.
Par ailleurs, les patients éprouvent de grandes angoisses allant jusqu’à la paranoïa. Ceci est lié à des hallucinations. Il est donc crucial de connaître le diagnostic précis de cette maladie neuro-évolutive. C’est en sachant de quel trouble la personne est atteinte que l’on peut s’en occuper au mieux, la calmer et l’apaiser dans les situations de crise.
La recherche sur cette maladie est donc primordiale afin d’améliorer le quotidien des personnes malades.
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