L’activité physique au coeur de la santé du cerveau
L’activité physique permet d’influer sur certains facteurs de risques modifiables du déclin cognitif. Ces facteurs de risques sont la sédentarité, l’hypertension, le diabète… Ils sont considérablement réduits chez les personnes qui pratiquent une activité physique régulière. En effet, pratiquer une activité physique de façon soutenue et constante permet de diminuer de 20% à 30% le risque d’être atteint d’une maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Il existe ainsi des liens entre la santé physique et le fonctionnement cognitif, c’est-à-dire la santé du cerveau.
Les trois principales raisons du lien entre l’activité physique et le fonctionnement cognitif
- La composition corporelle est associée au déclin cognitif. Plus on a de muscles, mieux on marche. Plus on marche et moins on développe de troubles neurocognitifs au cours du vieillissement. Il s’agit de données statistiques. Mais globalement meilleur est l’état musculaire d’un individu, plus lent est le déclin cognitif au fil du temps.
- L’activité physique quelle qu’elle soit, intense ou modérée, apporte des bénéfices sur la pression artérielle. Or, nous savons que la pression artérielle est un déterminant majeur de l’évolution cognitive.
- L’activité physique permet de sécréter des neurotransmetteurs, comme la dopamine et la sérotonine. Ces neurotransmetteurs sont bénéfiques pour le cerveau et permettent une optimisation du fonctionnement cognitif.
« C’est assez spectaculaire : on peut se soigner avec de l’activité physique. » – Dr. Matthieu Lilamand
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