Différentes formes de bêta-amyloïde conduiraient à différentes maladies d’Alzheimer selon les recherches de Marina Célestine, financées par Vaincre Alzheimer
Les recherches de la thésarde Marina Célestine auraient récemment montré que selon les formes de bêta amyloïde présentes dans le cerveau, différentes maladies d’Alzheimer pourraient être développées avec des symptômes plus ou moins différents selon les cas.
En effet, au cours de sa thèse financée par Vaincre Alzheimer, Marina Célestine a étudié le rôle du bêta-amyloïde dans la maladie d’Alzheimer. Le bêta-amyloïde est une protéine centrale dans la pathologie Alzheimer. Mais aujourd’hui encore on ne sait pas exactement comment cette protéine agit.
Chez les patients atteints des formes familiales de la maladie d’Alzheimer, on observe des symptômes différents, en fonction de l’emplacement des mutations sur les gènes associés à cette maladie. Par ailleurs, il existe également des mutations sur certains gènes qui protègent contre la maladie.
Aujourd’hui, on sait que les diverses mutations familiales vont entraîner la production de différentes formes de bêta-amyloïde. Ainsi, dans son projet de thèse, Marina Célestine s’est concentrée à comprendre pourquoi et comment ces formes de bêta-amyloïde peuvent modifier le décours de la pathologie.
Vers une médecine personnalisée à chaque patient
En décortiquant les mécanismes biologiques liés à la perte de mémoire, Marina Célestine a pu observer des altérations au niveau des lésions cérébrales. Elle a également constaté des modifications au niveau de la communication des régions cérébrales entre elles. Or ces altérations sont plus importantes pour les formes les plus agressives.
Ainsi, ces résultats signifient qu’en fonction de sa forme, le bêta-amyloïde est capable de moduler la mémoire mais également de changer la biologie interne. Puisqu’il existe une grande diversité des formes de bêta-amyloïde, il est important d’identifier le niveau de toxicité de chacune des formes. Le but est de cibler la forme de bêta-amyloïde la plus toxique pour l’éliminer et empêcher sa propagation dans le cerveau.
Par ailleurs, les formes de bêta-amyloïde vont varier d’un individu à un autre. Les chercheurs devront donc parvenir à identifier les formes toxiques de chaque patient pour proposer le bon traitement.
Par conséquent, il semble désormais indispensable de se diriger vers une médecine personnalisée des patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
Vaincre Alzheimer et son soutien aux jeunes chercheurs et à la recherche d’excellence
Avant de soigner les patients, il faut pouvoir comprendre les mécanismes biologiques de la maladie d’Alzheimer. Grâce au financement de la Fondation Vaincre Alzheimer, ce projet de recherche fondamentale a pu voir le jour. De ce fait, Marina Célestine a pu être recrutée pour réaliser sa thèse.
Le financement constant de Vaincre Alzheimer permettent chaque année d’augmenter le nombre de chercheurs d’excellence qui travaillent sur la maladie d’Alzheimer en France.
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