COMMENT PRÉVENIR LA MALADIE D’ALZHEIMER ?
Prévention Alzheimer et maladies apparentées : quels moyens ?
La prévention Alzheimer est une grande préoccupation pour beaucoup d’entre nous. En effet, nous redoutons tous d’être un jour atteints par la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées. Une question se pose alors : comment agir pour s’en protéger ?
Il n’existe pas de recette miracle pour se prémunir totalement contre ces maladies. Cependant, un grand nombre de petits gestes simples et quotidiens permettent de diminuer les risques d’en être atteint. Ainsi, une hygiène de vie saine augmente considérablement les chances de se protéger et de vieillir en bonne santé.
En effet, les résultats de différentes études menées dans le monde entier en matière de prévention ont montré l’existence de moyens pour prévenir la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées.
Agir face à un enjeu majeur de santé publique
Il est très difficile de connaitre le nombre exact de personnes malades en France car tous les patients ne sont pas diagnostiqués.
Néanmoins, les données de l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) au 1er janvier 2018 montrent qu’environ 20 % de la population française est âgée de plus de 65 ans. Or, cette population des plus de 65 ans est la plus à risque de développer une maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée.
Les scientifiques ont estimé à environ un million de personnes atteintes de maladies d’Alzheimer et apparentées en 2018, soit 8 % des plus de 65 ans. Ces résultats sont, en effet, issus de l’étude épidémiologique française PAQUID et aux études des données de la Sécurité sociale
Ainsi, d’après les projections de la population française à l’horizon 2060, l’INSEE estime qu’un tiers de la population sera alors âgée de plus de 60 ans.
Il est donc aisé d’imaginer une augmentation du nombre de ces malades, du fait du vieillissement de la population.
L’efficacité de la prévention Alzheimer et des maladies apparentées
Les projections à la hausse du nombre de futurs malades sont principalement basées sur l’augmentation de la population à risque. Il s’agit des plus de 65 ans.
Néanmoins, depuis 2010, l’augmentation du nombre de patients semble moins importante qu’attendue. En effet, plusieurs études épidémiologiques et neuropathologiques récentes vont dans ce sens. Cette tendance a ainsi été rapportée en Espagne, aux États-Unis, aux Pays-Bas, en Suède, en Grande-Bretagne et en France.
Ces résultats sont donc considérés par les scientifiques comme une démonstration à l’échelle humaine de l’efficacité d’une prévention des facteurs de risques modifiables de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées.