Pour la seconde édition du Giving Tuesday France, la Fondation Vaincre Alzheimer s’engage pour le bien être des patients Alzheimer en formant le personnel de santé
Le Black Friday ? C’est dépassé ! Le futur, c’est le Giving Tuesday ! En 2019, la Fondation Vaincre Alzheimer s’engage pour la seconde édition du Giving Tuesday France.
En célébrant le #GivingAlzheimerDay le 3 décembre, la Fondation Vaincre Alzheimer souhaite sensibiliser le public à une cause mondiale : la maladie d’Alzheimer et au bien être des patients Alzheimer. La Fondation souhaite ainsi mettre en avant la nécessité de former les médecins sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées. « Le Giving Tuesday est l’occasion idéale pour rappeler aux Français que leur solidarité est essentielle dans le combat contre la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées. En raison d’un manque de formation et d’harmonisation des pratiques » explique Géraldine Drexel De Buchy, Directrice générale de la Fondation Vaincre Alzheimer.
La formation des professionnels de santé : notre engagement pour une meilleure prise en charge des personnes malades
Après les chercheurs, c’est au tour des professionnels de santé ! En s’engageant pour une prise en charge de qualité de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées, il semblait évident pour la Fondation Vaincre Alzheimer de s’engager auprès des spécialités médicales impliquées dans cette prise en charge.
En contribuant à la mise en œuvre de la formation des médecins par le Diplôme interuniversitaire national Maladie Alzheimer et apparentées (DIU MA2), unique en France, la Fondation Vaincre Alzheimer s’engage activement depuis 2016 dans une formation nationale qualifiante pour le bien être des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées. En effet, la Fondation Vaincre Alzheimer souhaite renforcer la formation des professionnels de santé pour améliorer le diagnostic et la prise en charge des patients dès les premiers symptômes.
Le DIU MA2 s’adresse à toutes les professions de santé impliquées dans la prise en charge des maladies d’Alzheimer et apparentées (médecins travaillant en Centres et Consultations Mémoires, infirmiers spécialisés, assistants de service social, psychologues cliniciens et neuropsychologues, orthophonistes etc.). « Il est en effet urgent de garantir un enseignement initial et continu pour le plus grand nombre de ces professionnels. » rappelle Géraldine Drexel De Buchy.
Une formation, pour quels résultats ?
En plus de former les cliniciens-chercheurs sur les techniques et mécanismes connus de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées, le DIU MA2 permet également de démontrer des vérités scientifiques et médicales utiles à tous les praticiens. En effet, grâce à un mémoire de fin de diplôme, les participants au DIU MA2 apportent leur contribution à une meilleure connaissance de ces maladies. C’est ainsi, par exemple, que l’intérêt majeur d’analyser certains biomarqueurs a été démontré dans le mémoire de plusieurs étudiants.
En effet, le LCR, prélevé par ponction lombaire en bas du dos, est le liquide dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière. Il permet de mesurer les biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer : la protéine Aβ42 (principal constituant de la lésion cérébrale appelée plaque amyloïde), la protéine tau hyperphosphorylée (principal constituant de la lésion cérébrale appelée dégénérescence neurofibrillaire) et la protéine tau totale (marqueur de la mort neuronale). L’analyse des quantités de ces biomarqueurs dans le LCR (réduction d’Aβ42 et augmentation de tau) reflète le processus cérébral pathologique de la maladie d’Alzheimer.
Dans les centres mémoire français, certains patients ont un profil atypique de biomarqueurs de LCR (augmentation de tau mais quantité d’Aβ42 normale) qui ne correspond pas à celui d’une maladie d’Alzheimer, bien qu’ils présentent des symptômes de cette maladie. Le diagnostic est alors incertain.
« Les médecins formés par le DIU MA2 ont montré que chez ces patients, il était préférable d’analyser dans le LCR le rapport des quantités de biomarqueurs Aβ42/Aβ40 (la forme Aβ40 étant moins toxique que la forme Aβ42) pour certifier ou non un diagnostic de maladie d’Alzheimer. Après analyse de ces biomarqueurs, plus de la moitié des patients ont reçu un diagnostic de certitude de maladie d’Alzheimer. L’autre moitié de ces patients se sont avérés souffrir d’une dégénérescence lobaire fronto-temporale. » indique le Dr Panchal.
Ainsi, les médecins mettent en évidence l’intérêt de doser systématiquement dans le LCR les biomarqueurs spécifiques Aβ42/Aβ40 chez les patients ayant un profil biologique atypique de maladie d’Alzheimer. Ces analyses supplémentaires permettent d’affiner le diagnostic final.
« Concrètement, cela va permettre d’améliorer le diagnostic et le parcours de soins des personnes malades. » précise le Dr Maï Panchal, Directrice scientifique de la Fondation Vaincre Alzheimer.
A ce jour, la Fondation Vaincre Alzheimer a investi plus de 50 000 euros dans la formation de plus de 135 professionnels de santé et s’est engagée à financer la formation de 5 000 futurs cliniciens-chercheurs.
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