Le VEGF pour lutter contre le déclin de la mémoire, étudié par le Dr Claire Meissirel dans un projet révolutionnaire financé par la Fondation Vaincre Alzheimer.
Grâce au financement de la Fondation Vaincre Alzheimer, le Dr Claire Meissirel a pu poursuivre son projet. Il montre l’impact bénéfique du VEGF sur les connexions entre les neurones (synapses) et la mémoire.
Le facteur de croissance d’origine vasculaire appelé VEGF est une molécule produite naturellement pouvant agir directement sur les neurones en favorisant leurs interactions. Cela entraine un bon fonctionnement des synapses et de la mémoire !
Comment le VEGF agit sur le déclin de la mémoire dans la maladie d’Alzheimer ?
Dans la maladie d’Alzheimer, le VEGF ne semble plus efficace. Grâce au soutien de la Fondation Vaincre Alzheimer, le Dr. Meissirel et son équipe ont découvert les mécanismes responsables de ce dysfonctionnement. Ils ont montré que le VEGF s’accumulait dans les plaques amyloïdes, une des lésions cérébrales caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, piégé dans ces plaques, il ne peut plus être utilisé par les neurones. De ce fait, les synapses ne peuvent plus bien communiquer entre elles.
Dans des modèles expérimentaux, l’équipe du Dr. Meissirel a découvert qu’en apportant du VEGF au niveau cérébral, la fonction des synapses se rétablissait ainsi que l’efficacité de la transmission nerveuse. En d’autres termes, les neurones pourraient de nouveau mieux communiquer entre eux et la mémoire ne régresserait plus.
Par quel biais rétablir le VEGF dans le cerveau des patients malades d’Alzheimer ?
Le Dr. Meissirel et son équipe envisagent désormais une nouvelle stratégie thérapeutique. Celle-ci est basée sur la création de peptides, des petites molécules, qui empêchent le blocage du VEGF dans les plaques amyloïdes. Ainsi le VEGF pourrait être libéré et avoir une action efficace sur les neurones afin de rétablir une transmission nerveuse normale.
“Grâce à la Fondation Vaincre Alzheimer, nous avons pu avoir des outils innovants, des techniques révolutionnaires qui nous permettent d’envisager cette stratégie thérapeutique.” confie le Dr Claire Meissirel.
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