Propagation et transmission des lésions amyloïdes, une lésion de la maladie d’Alzheimer.
La maladie d’Alzheimer est caractérisée par l’accumulation cérébrale de lésions contenant des peptides ß-amyloïdes (Aβ). La transmission intracérébrale de ces peptides accélère le développement des lésions. Nous allons évaluer l’impact de ces souches dans le cerveau de modèles expérimentaux. Ensuite, nous étudierons leur impact sur l’apparition de nouvelles lésions. Cela permettra de comprendre les acteurs moléculaires responsables de la propagation de la maladie.
« À la suite du décès de ma grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, j’ai commencé mes recherches. Alors je vous remercie du fond du cœur de m’aider à les poursuivre. La maladie d’Alzheimer est un fléau et nous sommes heureux de travailler intensément dans l’espoir de participer au développement de thérapies contre cette maladie. »
Dr Marc Dhenain
Pourquoi avez-vous choisi d’axer vos recherches sur cette maladie neurodégénérative?
Je suis vétérinaire de formation. Après mon doctorat vétérinaire j’ai eu la chance de rencontrer le Professeur Boller, un neurologue spécialiste de la maladie d’Alzheimer. Il m’a fait découvrir la recherche et m’a communiqué sa volonté de trouver des solutions pour comprendre et guérir cette maladie.
En quoi votre projet est-il prometteur dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer?
Jusqu’à maintenant, les scientifiques pensaient que la maladie d’Alzheimer était liée à une surproduction d’amyloïde anormale. Les causes ? Vieillissement, facteurs génétiques ou facteurs environnementaux. Désormais, nous savons que les lésions de la maladie peuvent être transmises. Cette transmission est liée à des mécanismes que nous ne comprenons pas bien. Notre projet va donc révéler ces mécanismes et proposer des nouvelles pistes thérapeutiques sur la base de la connaissance de ces nouveaux mécanismes.
En quoi une subvention privée de la part de la Fondation Vaincre Alzheimer vous aide-t-elle?
Le projet que nous développons est particulièrement innovant. Son financement permet au projet d’exister, ce qui serait impossible sans ce financement. Il crée également un effet dynamique positif qui permet à d’autres projets de recherche sur la maladie d’Alzheimer de s’épanouir.
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