Fondation Vaincre Alzheimer (FVA) : Pourquoi avoir choisi de travailler sur les maladies neurocognitives, comme la maladie d’Alzheimer ?
Dr. Vyas : Ce qui m’a donné envie de devenir chercheur sur la maladie d’Alzheimer c’est que les maladies neurocognitives sont complexes. Cela les rend d’autant plus fascinantes. Elles touchent des millions de personnes dans le monde, et pourtant, nous n’avons pas ou peu de solutions pour les traiter. Par ailleurs, contrairement à d’autres pathologies comme le cancer ou certaines maladies cardiovasculaires, les maladies neurocognitives sont souvent diagnostiquées tardivement. Ce qui me motive, c’est la possibilité de faire avancer les connaissances, de mieux comprendre ces pathologies et, à terme, d’ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques.
FVA : Quel message souhaitez-vous transmettre aux futurs chercheurs ?
Dr. Vyas : Pour devenir chercheur sur la maladie d’Alzheimer ou un autre domaine, il ne faut pas avoir peur. Il faut oser se poser des questions, explorer de nouvelles pistes et surtout travailler en équipe. La recherche, ce n’est pas seulement analyser des données, c’est aussi un état d’esprit : il faut être curieux, persévérant et ne jamais perdre de vue l’objectif final. Et surtout, il faut savoir prendre du recul.
FVA : Quelles sont vos passions ou hobbies lorsque vous ne travaillez pas ?
Dr. Vyas : Personnellement, je pratique le yoga et la danse pour me recentrer. Cela m’aide à garder un équilibre dans ce métier exigeant.
FVA : Êtes-vous confiante pour l’avenir de la recherche sur la maladie d’Alzheimer ?
Dr. Vyas : La recherche avance ! Les progrès en génétique, en intelligence artificielle et en neurosciences nous permettent d’aller toujours plus loin. Notre compréhension du cerveau s’améliore, et avec elle, l’espoir de développer des traitements plus efficaces. L’enjeu est immense, mais la science progresse. Et tant qu’il y aura des chercheurs passionnés, il y aura des avancées.
Leave a Reply