Étude de la réactivité microgliale : un projet innovant pour ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer
La réactivité microgliale est-elle une piste pour soigner la maladie d’Alzheimer ? Dans la maladie d’Alzheimer, deux types de protéines toxiques sont impliquées : la protéine β-amyloïde (Abeta) et la protéine tau. Ces anomalies déclenchent une réponse immunitaire du cerveau, notamment via les cellules microgliales. Ces cellules, appelées microglies, constituent la défense immunitaire du cerveau. Dans la maladie d’Alzheimer, elles deviennent réactives pour tenter de lutter contre l’accumulation de ces protéines toxiques.
Mieux comprendre la réponse immunitaire du cerveau
Les chercheurs ont découvert que les microglies réagissent différemment selon qu’elles sont activées par les protéines Abeta ou tau. L’objectif de ce projet est d’analyser comment ces protéines modifient le fonctionnement des microglies et quelles voies sont perturbées.
Grâce à une technologie innovante, l’équipe du Dr. Gratuze peut isoler et identifier précisément les protéines produites par les microglies en réponse aux 2 protéines toxiques. Cette approche permet d’identifier des cibles thérapeutiques potentielles pour limiter la perte neuronale.
Vers de nouvelles stratégies thérapeutiques
Actuellement, les traitements de la maladie d’Alzheimer ciblent principalement les protéines Abeta et tau. Cependant, il est essentiel d’intégrer la réponse ou encore la réactivité microgliale dans la stratégie thérapeutique, car elle joue un rôle clé dans la progression de la maladie d’Alzheimer. En ciblant ces cellules, les microglies, les chercheurs espèrent réduire l’inflammation cérébrale et ralentir la perte de mémoire.
La maladie d’Alzheimer touche de plus en plus de personnes. Chaque avancée est le fruit d’années de recherche. Grâce aux donateurs, les scientifiques peuvent continuer à explorer de nouvelles pistes et espérer, un jour, vaincre cette maladie.
“Je voudrais dire merci, les donateurs, parce que leurs dons permettent non seulement de financer ma recherche, mais aussi la recherche de nombreux collègues en France. Et grâce à toutes ces recherches complémentaires, on espère vraiment, un jour, pouvoir mieux comprendre et par conséquent mieux traiter cette maladie.”
– Dr. Gratuze
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