Les principaux facteurs de risque du déclin cognitif pour une meilleure prévention du déclin cognitif
Il existe en effet deux catégories de facteurs de risque impliqués dans la prévention du déclin cognitif. En premier lieu, les facteurs non modifiables comme l’âge, le sexe et la génétique. Ensuite, les facteurs modifiables, que l’on peut prévenir en adaptant son mode de vie ou son environnement.
En 2020, le prestigieux journal « The Lancet » identifiait 12 facteurs de risque modifiables qui augmentent les risques de déclin cognitif avec l’âge. Ces facteurs sont classés en fonction de leur impact à différentes périodes de la vie.
Les facteurs de risque selon les âges
Entre 0 et 18 ans, un faible niveau d’instruction augmente le risque de déclin cognitif. Cela s’explique par une réserve cognitive insuffisante. La réserve cognitive représente la capacité du cerveau à compenser les dommages dus au vieillissement ou à certaines maladies.
De 18 à 65 ans, plusieurs facteurs augmentent le risque de déclin cognitif, notamment :
- La perte auditive
- La dépression
- Les traumatismes crâniens
- La sédentarité
- Le diabète
- Le tabagisme
- L’hypertension
- L’obésité
- La consommation excessive d’alcool
Après 65 ans, il est essentiel de surveiller l’exposition à la pollution et de lutter contre l’isolement social.
Nouveaux facteurs de risque identifiés en 2024
En 2024, deux nouveaux facteurs de risque ont été ajoutés à cette liste. Il s’agit de l’hypercholestérolémie et de la perte de vision.
L’hypercholestérolémie peut être liée à une augmentation du risque d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). Elle est également associée à une augmentation des dépôts amyloïdes et de la protéine tau dans le cerveau, lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs suggèrent que la perte de vision pourrait être liée à des dysfonctionnements communs entre la rétine et le cerveau.
Prévention du déclin cognitif : agir maintenant sur les facteurs de risque
Intervenir sur ces 14 facteurs de risque pourrait réduire de 45 % le nombre de patients atteints de maladies neurocognitives. Cela inclut également les personnes ayant une prédisposition génétique.
Il est donc crucial de rester actif sur les plans cognitif, physique et social tout au long de sa vie. La maladie d’Alzheimer commence souvent 15 à 20 ans avant les premiers symptômes. Agir dès maintenant peut donc faire la différence !
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