Parcours diagnostic Alzheimer : est-ce le casse-tête assuré ?
Catherine a la maladie d’Alzheimer. Il y a deux ans, on lui diagnostique la maladie. Son parcours, de sa première plainte de mémoire jusqu’à la pose du diagnostic Alzheimer, n’a pas été facile, découvrez son témoignage.
Au début, Catherine a constaté de petits oublis dans sa vie quotidienne, suivis par des troubles de l’orientation. Malgré cela, Catherine continue de vivre normalement. Lorsque ses symptômes s’intensifient, Catherine décide de consulter son médecin traitant qui réalise des tests de mémoire. À l’issue du bilan, le médecin n’a rien trouvé d’inquiétant. Néanmoins, Catherine reste certaine que quelque chose ne va pas. C’est pourquoi, après plusieurs mois, elle insiste auprès de son médecin traitant qui l’oriente vers la consultation mémoire de l’hôpital Sainte-Anne. Là, elle réalise une IRM et une ponction lombaire. Ces tests révèlent la présence des lésions cérébrales caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
Le témoignage de Catherine est celui de millions de personnes en France car la pose du diagnostic Alzheimer reste encore compliquée dans certains cas.
La formation des professionnels de santé : un enjeu majeur pour un meilleur diagnostic des malades d’Alzheimer
Depuis 2016, la Fondation Vaincre Alzheimer finance la seule formation nationale qualifiante sur la maladie d’Alzheimer et les autres maladies neurocognitives pour les professionnels de santé (DIU MA2). Cette formation a pour but de former les médecins exerçant ou aspirant à exercer en centre ou consultation mémoire. Elle est ouverte à tous, quelle que soit la spécialité. Par ailleurs, la formation est également ouverte à tous les professionnels de santé et les chercheurs. Le DIU MA2 leur permet de mieux diagnostiquer les malades et de leur proposer une prise en charge adaptée. Une prise en charge adaptée permet ainsi aux malades de mieux vivre et de préserver leur autonomie plus longtemps.
“C’est important de soutenir les actions de la Fondation, elle lutte pour que le parcours vers le diagnostic soit facilité. Grâce à elle, j’ai grand espoir que les futurs malades n’auront pas autant de difficultés que moi à se faire diagnostiquer.”
– Catherine.
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