Les changements de comportement chez les malades d’Alzheimer

Les troubles du comportement ou changements comportementaux sont fréquents chez les malades d’Alzheimer. Ces troubles peuvent parfois être perturbateurs dans la vie quotidienne. Il est donc important de bien les identifier afin de pouvoir les prendre en charge correctement.

Plus la maladie évolue, plus ces changements sont sévères. Ces troubles peuvent aussi être précurseurs de la maladie d’Alzheimer et avoir lieu avant l’apparition des premiers symptômes cognitifs. On parle alors de manifestations comportementales prodromales. Ces dernières peuvent se présenter de différentes manières. En effet, il s’agit parfois de changements minimes dans la personnalité du malade ou encore de difficultés d’adaptation à des situations nouvelles qui vont générer de l’angoisse.

Il existe plusieurs façon d’évaluer les troubles du comportement chez une personne malade :

• En interrogeant le patient,
• En interrogeant les proches.

Pour bien prendre en charge ces changements comportementaux, il existe des stratégies médicamenteuses et non médicamenteuses. Dans la pratique, les stratégies non médicamenteuses sont souvent privilégiées.

Quelles sont les modifications comportementales qui surviennent dans le cadre de la maladie d’Alzheimer ?

Les changements de comportement chez les malades d’Alzheimer sont très hétérogènes. On distingue tout de même 5 grandes catégories de troubles :

• Les troubles affectifs : parmi eux, on retrouve la dépression ou encore l’anxiété.
• Les symptômes psychotiques. Cette catégorie regroupe toutes les manifestations en lien avec une déformation de la réalité. Cela peut notamment se traduire par des hallucinations visuelles ou auditives.
• Perturbations de la motivation : il s’agit principalement du syndrôme apathique qui se traduit par un déficit persistant de la motivation.
• Les perturbations des fonctions instinctuelles (troubles du sommeil ou de l’alimentation, désinhibition sexuelle).
• Les troubles du comportement, comme l’agressivité.

Ces modifications comportementales sont quasiment systématiques et peuvent par ailleurs survenir à n’importe quel stade de la maladie d’Alzheimer.