Musicothérapie : Une approche non-médicamenteuse pour soigner les effets de la maladie d’Alzheimer
La musicothérapie, vous connaissez ? Il s’agit de stimuler le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer par la musique.
Le chanteur Pascal Wallé a créé une approche de musicothérapie basée sur des chansons populaires. Cette méthode a pour but de raviver les souvenirs des malades d’Alzheimer, à domicile ou en Ehpad.
Cette approche a été mise au point en collaboration avec le personnel soignant et des animateurs travaillant en Ehpad. Pascal Wallé s’est également appuyé sur une documentation poussée sur la maladie d’Alzheimer. L’approche de Pascal est différente des autres méthodes. En effet, elle se base sur la mélodie des chansons. Grâce à sa méthode de musicothérapie, Pascal travaille à la fois la motricité et la mémoire des personnes malades. En leur faisant se remémorer la mélodie des chansons en tapant des mains, Monsieur Wallé réactive des souvenirs enfouis.
Les interventions non-médicamenteuses, un moyen d’améliorer la qualité de vie des personnes malades
S’il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement pour guérir la maladie d’Alzheimer, il est possible de réduire les symptômes cognitifs et psycho-comportementaux des personnes malades. Par ailleurs, il est important de ne pas se restreindre aux traitements médicamenteux et de combiner ces derniers à des interventions non-médicamenteuses. Ces programmes non pharmacologiques sont destinés à stimuler les capacités cognitives et motrices des personnes malades, mais pas seulement ! Ils permettent également de diminuer les symptômes psychologiques et comportementaux. Ce type d’intervention peut, en effet, permettre de diminuer, voire d’éviter l’utilisation de psychotropes. La stimulation cognitive, la musicothérapie, l’activité physique adaptée, les interventions assistées par l’animal… sont par exemple des interventions non médicamenteuses.
Dans l’ensemble, le personnel soignant s’accorde à dire qu’il existe un réel effet bénéfique de ces interventions chez les malades. Ces programmes ont fait l’objet de quelques études publiées évaluant leur risque et leur bénéfice. Il est nécessaire d’encourager la recherche pour valider ces interventions de façon plus rigoureuse sur le plan scientifique.
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