L’importance du don de cerveau sain pour la recherche
Le don du cerveau non malade est capital pour la recherche. Afin de comprendre les maladies neuro-évolutives, les chercheurs ont besoin de ces cerveaux pour les comparer aux cerveaux malades. C’est ce qui a motivé Jean-François Piotrowski, qui a donné son consentement autorisant à organiser le prélèvement post-mortem de son cerveau. Après la mort de sa femme, atteinte d’un syndrome cérébelleux, il a décidé de faire don de son cerveau à la Biobanque Neuro-CEB.
Le cerveau non malade sert de modèle témoin aux chercheurs, afin de comprendre les différences avec un cerveau malade. Il s’agit d’un don indispensable pour la recherche afin de développer de nouveaux traitements. Pour exemple, les progrès de la recherche ont permis de créer des modèles expérimentaux de la maladie d’Alzheimer. Ces modèles sont essentiels pour mieux comprendre la pathologie. Cependant, ces modèles ne permettent pas de mimer parfaitement la maladie humaine. C’est pourquoi l’étude du cerveau humain, malade et non malade, reste, plus que jamais, nécessaire pour trouver de nouvelles voies de recherche.
La Biobanque Neuro-CEB s’occupe de collecter et d’encadrer le don du cerveau pour la recherche. Elle accompagne les donneurs et les familles dans cette démarche.
La Biobanque Neuro-CEB, une structure unique en France pour le don de cerveau
La Biobanque Neuro-CEB est une structure unique en France. Elle est à la fois associative et hospitalière. La Biobanque Neuro-CEB s’occupe entre autres de la collecte, de l’échantillonnage et de la mise à disposition des cerveaux pour les chercheurs. Cette démarche consiste au prélèvement du cerveau et de la moelle épinière après le décès de la personne. L’inscription au don de cerveau se fait sur la base d’un questionnaire médical d’inclusion envoyé par la coordinatrice sur simple demande.
Grâce au don de cerveau, il est possible d’améliorer le diagnostic des maladies neuro-évolutives et de favoriser l’émergence de nouveaux traitements.
Leave a Reply