Racha Al Tannir remporte le prix jeune chercheur Vaincre Alzheimer au congrès HOPE 2020
Pour soutenir les jeunes chercheurs, Vaincre Alzheimer attribue régulièrement des « Prix Jeune Chercheur » lors de congrès français. En effet, lors de ces congrès, les jeunes chercheurs peuvent présenter leurs travaux via un poster*. Le « Prix Jeune Chercheur Vaincre Alzheimer » récompense donc le meilleur poster. À l’issue des présentations du congrès HOPE 2020, le jury a décerné ce prix à Racha Al Tannir. Racha est en 1ère année de thèse à l’Institut des Neurosciences de Grenoble dans l’équipe du Dr. Michael Decressac.
Un prix jeune chercheur motivant et utile
Le prix Jeune Chercheur Vaincre Alzheimer récompense les efforts de recherche fournis par les étudiants en thèse, marquant ainsi un début de carrière prometteur pour le futur jeune chercheur. Effectivement, c’est à la suite de la validation de leur thèse que les étudiants deviennent Docteur Ès Sciences.
Gagner ce prix est donc gage de reconnaissance et de qualité pour leur travail. C’est également un signal positif et attractif pour toute l’équipe de recherche qui travaille sur ce projet de recherche.
« J’utiliserai ce prix pour participer à un congrès lors de ma 3ème année de thèse afin de rencontrer des chercheurs avec qui je souhaiterai travailler par la suite. Ce prix me servira de tremplin pour la prochaine étape de ma carrière. » – Racha Al Tannir.
Un prix jeune chercheur au profit de la recherche sur le vieillissement dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson
Les travaux de Racha portent sur le lien entre le vieillissement et les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. En effet, le vieillissement est le facteur de risque le plus important pour ces maladies neurodégénératives. Mais ce constat n’est soutenu que par des études épidémiologiques. Il n’y a, à ce jour, aucun élément biologique reliant le vieillissement à ces pathologies. L’équipe du Dr. Decressac a testé de nombreuses molécules sur leurs capacités à déclencher des mécanismes de protection dans les cellules. Ils ont ainsi remarqué que nombre d’entre elles agissent via un mécanisme qui est connu pour réguler la longévité chez l’être humain.
Même si ce processus est connu depuis de nombreuses années, il n’a encore jamais été exploré dans le cadre de la maladie de Parkinson. En ciblant ce mécanisme cellulaire dans des modèles de la maladie de Parkinson, l’équipe a constaté que cela produisait des effets protecteurs. Leurs résultats suggèrent que ce processus pourrait contribuer au développement de ces pathologies neurodégénératives liées à l’âge, notamment la maladie d’Alzheimer. Cibler les mécanismes du vieillissement pourrait avoir un impact thérapeutique et sociétal majeur.
*Poster : Affiche présentant sous forme de graphiques et de schémas les résultats obtenus par le chercheur.
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