Trouver le moment propice pour mettre en place une prévention de la maladie d’Alzheimer ? C’est l’un des enjeux de la recherche médicale actuelle.
La maladie d’Alzheimer se développe par un processus biologique lent et silencieux. Il s’agit de l’accumulation cérébrale des protéines toxiques Abeta et tau anormale. Ce processus débute 20 à 25 ans avant l’apparition des premiers symptômes. Cela signifie que le processus de formation des lésions cérébrales caractéristiques de la maladie (plaques amyloïdes et dégénérescences neurofibrillaires) a déjà commencé alors qu’aucun neurone n’est encore mort.
C’est seulement longtemps après que les lésions cérébrales, devenant de plus en plus nombreuses, se traduisent par les premiers symptômes. Ces derniers correspondent à des troubles cognitifs légers sans retentissement sur le quotidien du malade. Il faut encore attendre plusieurs années avant de développer une maladie d’Alzheimer telle qu’on la connait, avec des troubles neurocognitifs majeurs qui retentissent sévèrement sur le quotidien et l’autonomie des malades.
C’est par cette connaissance de la maladie, qui progresse lentement et silencieusement, que les scientifiques savent qu’il existe une fenêtre temporelle très large pour effectuer de la prévention. Le but est de retarder la survenue de la maladie et l’apparition des symptômes.
Agir autour de 40-45 ans est souvent préconisé. Pourquoi ? La sensibilisation au dépistage des risques vasculaires est très importante à cette période de la vie. L’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et le diabète sont en effet des pathologies qui augmentent pendant cette période. Le plus important reste d’être pris en charge pour ces risques vasculaires, quel que soit l’âge !
Bon à savoir : Chaque français a droit à un examen périodique de santé gratuit tous les 5 ans !
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