L’association fête son soutien actif aux progès de la recherche sur la maladie d’Alzheimer à l’occasion de son dixième anniversaire
Dix ans déjà. Depuis une décennie LECMA Vaincre Alzheimer finance les progrès de la recherche sur la maladie. « D’énormes progrès ont été fait en très peu de temps et c’est en grande partie grâce au soutien de LECMA-Vaincre Alzheimer » affirme le Dr Maï Panchal, Directrice scientifique de LECMA-Vaincre Alzheimer. « Je suis heureuse de voir que certaines des nombreuses études financées par l’association sont à l’origine de ces grandes avancées. » confie-t-elle.
Depuis sa création en 2005, LECMA-Vaincre Alzheimer soutient activement la recherche fondamentale, autrement dit la recherche des connaissances. « Elle est capitale pour mieux comprendre la maladie d’Alzheimer et donc découvrir de nouvelles molécules qui pourraient un jour aboutir à un traitement » explique le Dr Panchal. « Sans recherche fondamentale, il n’y a pas de traitement thérapeutique puisque la recherche clinique, la recherche sur l’homme, se base sur cette dernière. Il est donc primordial de continuer à soutenir la recherche fondamentale sur la maladie d’Alzheimer » ajoute la Directrice scientifique de l’association.
Innovants, prometteurs, pionniers. Ce sont les mots qui qualifient le mieux l’ensemble des recherches financées jusqu’à présent par l’association. Pour preuve, retrouvez chaque semaine pendant un mois quelques exemples de projets financés par LECMA-Vaincre Alzheimer qui ont contribué aux grands progrès de la recherche sur la maladie d’Alzheimer ces 10 dernières années.
- Dr. Frédéric Checler, Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire – Valbonne.
On sait que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont 2 types de lésions dans le cerveau : les dégénérescences neurofibrillaires et les plaques séniles. Le Dr Checler s’est penché sur l’étude des plaques séniles dont la protéine bêta-amyloïde (Aβ) est le composant majeur. En temps normal, cette protéine doit être dégradée, c’est à dire éliminée. Chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, la protéine ne l’est plus. Elle s’accumule et finit par former les plaques séniles. Le Dr Checler a donc tenté de comprendre comment l’Aβ est régulé, éliminé.
Ces travaux sont à l’origine de la stratégie de développement de molécules thérapeutiques pour réguler le niveau d’Aβ dans le cerveau.
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